Habilitation des États membres à suivre les indicateurs de l’Accord de Paris

Le Secrétariat du COMESA organisera un atelier de formation de deux jours à l’intention des États membres sur le suivi et la mise en œuvre de la clause de transparence de l’Accord de Paris sur le changement climatique de 2015. L’atelier aura lieu à Harare, au Zimbabwe, du 30 au 31 juillet 2019.

Vont y participer au moins 17 États membres, à savoir : le Burundi, Djibouti, l’Érythrée, Eswatini, l’Éthiopie, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Maurice, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, les Seychelles, le Soudan, l’Union des Comores, la Zambie et le Zimbabwe.

La disposition clé du Cadre de transparence de l’Accord de Paris (article 13) impose aux pays en développement de surveiller, d’analyser et de faire rapport régulièrement sur leurs émissions nationales de gaz à effet de serre (GES). Il s’agit de fournir des informations nécessaires pour suivre les progrès accomplis dans la réalisation de leurs contributions déterminées au niveau national (CDN), les informations relatives à l’adaptation au changement climatique et à l’atténuation de ses effets, et des informations sur le soutien financier nécessaire, le transfert de technologie et le renforcement des capacités nécessaires et reçues.

L’article 14 de l’Accord de Paris impose à la Conférence des Parties siégeant en tant que réunion des Parties à l’Accord de Paris (CMA) de faire périodiquement le point sur la mise en œuvre de l’Accord de Paris et d’évaluer les progrès collectifs accomplis dans la réalisation de son objectif et ses buts à long terme, d’où le processus d’inventaire mondial.

Le premier bilan mondial aura lieu en 2023 et tous les cinq ans par la suite, sauf décision contraire de la CMA. En vertu de l’Accord de Paris, chaque pays doit présenter un plan d’action pour le climat tous les cinq ans, ce qui aidera le monde à déterminer s’il faut faire davantage et à quel niveau.

Mclay Kanyangarara, Coordinateur du COMESA sur les changements climatiques, a déclaré que tous les États membres du COMESA étaient pleinement engagés dans les discussions et les négociations en cours afin de trouver une solution durable au défi des changements climatiques.

« Nos pays ont ratifié l’Accord de Paris de 2015 et soumis des CDN très ambitieuses compte tenu de leur situation, a-t-il indiqué avant la réunion au Zimbabwe. Compte tenu de ce qui précède, le COMESA aide ses États membres à renforcer leurs capacités en matière de mise en œuvre des CDN. »

Il a ajouté qu’avec des capacités adéquates, il est envisagé que les États membres contrôlent, suivent et rendent compte de manière efficace des progrès accomplis dans la mise en œuvre de leurs CDN. Cette démarche est essentielle pour satisfaire aux exigences de l’article 13 de l’Accord de Paris.

Participeront également à la réunion des experts en Contributions déterminées au niveau national, des représentants de la Commission de l’Union africaine, des communautés économiques régionales africaines, des organismes continentaux tels que la BAD, des agences des Nations unies concernées telles que le PNUD et le PNUE, des partenaires de développement tels que la Banque mondiale et la Délégation de l’Union européenne à Harare, ainsi que d’autres acteurs qui soutiennent les efforts de l’Afrique dans la lutte contre le changement climatique.