Nouvelle pression pour que les États ratifient l’Accord de la ZLE tripartite à l’approche de la date limite

Le délai fixé par le Conseil des ministres tripartite et imposé aux États membres des trois blocs économiques régionaux pour qu’ils signent et ratifient j’Accord de la Zone de libre-échange tripartite prend fin ce mois-ci. Jusqu’à présent, seuls quatre pays du bloc tripartite formé par le COMESA, la Communauté est-africaine (EAC) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont signé et ratifié l’accord. Il s’agit des États suivants: Kenya, Égypte, Afrique du sud et Ouganda.

Au total, 22 des 26 pays du bloc tripartite ont signé l’accord.

Les délégués participant à la 7e réunion extraordinaire du Comité intergouvernemental du COMESA, qui a commencé à Lusaka aujourd’hui, ont été informés que huit des 19 pays ayant ratifié la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) sont des États membres/partenaires de la Tripartite.

La ZLECAf a finalisé les ratifications requises le lundi de la présente semaine lorsque la Gambie a signé l’accord, ce qui porte le nombre de ratifications à 22, à savoir le seuil pour que l’accord entre en vigueur.

Le Ministre zambien du Commerce et de l’Industrie, M. Christopher Yaluma, a déclaré dans son allocution d’ouverture de la réunion qu’il était temps que les pays restants signent l’Accord tripartite compte tenu du fait qu’il constitue un socle de la ZLE continentale.

« Je ne saurais trop souligner l’importance absolue de la ratification de l’Accord tripartite par tous afin que celui-ci entre en vigueur immédiatement », a-t-il déclaré. « Après des années de négociations, la ZLE tripartite est prête à être mise en œuvre. Elle se trouve à portée de la main. »

À l’heure actuelle, 93% des travaux sur les règles d’origine ont été terminés, ce qui permet aux échanges commerciaux de prendre place. De plus, les textes juridiques ont été conclus et adoptés.

Le Ministre a noté que la plupart des États membres/partenaires de la Tripartite utilisaient déjà les accords de libre-échange existants du COMESA ou de la SADC, ce qui signifie qu’ils sont prêts. Il a appelé les États membres à ratifier l’accord dans le délai restant, avant la date limite fixée par les Ministres de la Tripartite.

La réunion extraordinaire du Comité intergouvernemental (CI) a été convoquée pour traiter principalement des questions urgentes en matière de gestion administrative et financière, tout en recevant des informations actualisées sur les questions relatives aux programmes d’intégration régionale.

Les Directeurs/Secrétaires généraux des Ministères de Coordination des activités du COMESA dans les États membres ont participé à la réunion. Leurs recommandations seront présentées à la session extraordinaire du Conseil des ministres qui se tiendra le vendredi de la semaine en cours.

Dans sa déclaration, la Secrétaire générale, Mme Chileshe Kapwepwe, a déclaré que depuis son entrée en fonction l’an dernier, elle avait identifié des domaines dans lesquels le Secrétariat du COMESA devrait changer immédiatement afin de renforcer la prestation de services aux parties prenantes.

« Il est nécessaire de répondre plus rapidement et plus efficacement aux besoins des États membres, en s’attaquant au manque de ressources par l’élaboration d’un plan stratégique de mobilisation des ressources, et en révisant la structure organisationnelle du Secrétariat en vue d’améliorer les performances », a-t-elle déclaré.

« Mon objectif est de déplacer l’axe de l’engagement des Organes directeurs du COMESA des questions administratives vers celles relevant de la mise en œuvre des programmes. Ce n’est que grâce à la mise en œuvre des programmes que nous pourrons créer des emplois et améliorer le niveau et la qualité de vie de nos populations. »

Le CI a observé une minute de silence en mémoire d’un de ses membres disparus, l’Ambassadeur Julius Onen, Secrétaire permanent au Ministère du Commerce en Ouganda, décédé le mois dernier, ainsi qu’en hommage aux victimes du vol fatal d’Ethiopian Airlines et celles du cyclone Idai qui a frappé le Mozambique et certaines parties du Malawi et du Zimbabwe.